Ouagadougou : Le CAPSR tient son Assemblée Générale Ordinaire et trace ses priorités pour 2026

Ouagadougou : Le CAPSR tient son Assemblée Générale Ordinaire et trace ses priorités pour 2026

 

Banderole de l’AG
Le Présidium de la cérémonie d’ouverture

Ouagadougou, 25 novembre 2025 (Cercleinfo.net) –

Le Collège des Acteurs Privés du Secteur Rural (CAPSR) a tenu ce mardi son Assemblée Générale Ordinaire à Ouagadougou. Une rencontre annuelle placée sous le signe de la planification stratégique, de l’adaptation aux réformes agricoles et du renforcement de la résilience des acteurs face aux défis sécuritaires et climatiques.

Une vue dans la salle

L’Assemblée Générale a réuni producteurs, transformateurs, distributeurs et partenaires techniques, dont la GIZ-PDA, autour d’un objectif : définir une vision commune et structurer les actions pour l’année 2026.

 

Une AG décisive pour redéfinir les orientations du secteur rural.

Dans son allocution d’ouverture, Kiswensida OUEDRAOGO, président du CAPSR, a souligné l’importance de cette assemblée pour l’ensemble des acteurs privés du secteur rural : « Cette Assemblée Générale est un cadre que nous nous fixons chaque année pour nous donner de nouvelles visions. Cette année, avec l’appui de la GIZ-PDA, nous avons élaboré une stratégie de développement conjoint et un plan d’action commun qui doivent servir de moteur et de boussole pour tous les acteurs. »

Il a insisté sur la nécessité, en 2026, d’améliorer les systèmes de production, de renforcer la planification et d’aligner les initiatives avec l’offensive agro-pastorale et les politiques publiques en cours.

Sécurité, climat et gouvernance : les défis des acteurs du secteur rural

Le président du CAPSR a également rappelé les défis majeurs qui fragilisent les acteurs du secteur rural, notamment l’insécurité dans plusieurs zones de production et les effets du changement climatique.

« L’insécurité a énormément affecté le secteur agricole, car plusieurs zones de production sont impactées. Mais malgré cela, les acteurs font preuve de résilience. Avec le soutien du ministère de l’Agriculture et de nos partenaires, nous devons continuer à relever ces défis. »

« Les données fiables sont indispensables. Même si nous voulons accompagner les acteurs, tant que nous ne savons pas ce qu’ils font sur le terrain, c’est difficile. »

Les interprofessions en manque d’accès au marché : un cri de cœur lancé

Pour sa part, Mme TAMBOURA / Samiratou ZOUNGRANA, trésorière du CAPSR, a attiré l’attention sur une difficulté majeure : l’accès limité aux marchés pour les membres des interprofessions. « Les membres du collège ont des difficultés pour être à jour de leurs cotisations. Mais le vrai problème, c’est que les producteurs, transformateurs et distributeurs n’ont pas accès aux marchés. »

« Nous lançons un appel pour que l’État regarde du côté des interprofessions. Nous produisons de la qualité, mais sans soutien et sans marchés, il est difficile d’être autosuffisant financièrement et de remplir pleinement nos obligations. »

 

Elle a insisté sur la nécessité d’un accompagnement ciblé afin de permettre aux acteurs de mieux valoriser leurs produits et d’assurer la pérennité de leurs activités.

Une dynamique collective pour transformer le secteur rural

À l’issue des travaux, les acteurs du CAPSR se sont engagés à poursuivre les efforts de structuration, de professionnalisation et d’adaptation aux réformes, avec l’ambition de contribuer à une transformation durable du secteur rural burkinabè.

L’Assemblée Générale de 2025 ouvre ainsi la voie à une année 2026 placée sous le signe de la vision stratégique, de l’innovation dans les filières, et du renforcement de la résilience des acteurs privés.

✍️ Issaka DIALLO

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