#Burkina_Faso_Initiative_Présidentielle : L’ONG Mami Doua offre 5 tonnes de ciment à Faso MÊBO pour la construction de pavés
OUAGADOUGOU, cercleinfo.net —
L’Organisation Non Gouvernementale Mami Doua a fait don de 5 tonnes de ciment à l’association Faso MÊBO, ce samedi 1er novembre 2025, à Ouagadougou. Ce geste s’inscrit dans la dynamique de soutien à la construction d’infrastructures communautaires et à la promotion de l’autonomie des jeunes Burkinabè.
Selon Malgbzanga Diendéré, responsable de l’ONG Mami Doua, cette action traduit la volonté de la diaspora burkinabè de contribuer concrètement au développement du pays.
« Mami Doua est une ONG à but non lucratif née en France. Elle rassemble des membres de la diaspora qui partagent la vision du président Ibrahim Traoré : celle d’un Burkina Faso debout et autonome. Ce don de 5 tonnes de ciment à Faso MÊBO vise à soutenir la construction de pavés pour le développement local », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs souligné que la présidente de l’ONG, Madame Samy, installée en France, tient particulièrement à encourager les jeunes à s’impliquer dans la construction nationale.
« Si chaque membre de la diaspora offrait 5 tonnes de ciment, nous aurions des millions de tonnes pour bâtir le pays. C’est ensemble que nous pourrons construire le Faso », a-t-il ajouté, invitant les Burkinabè de l’extérieur à investir dans le développement local.
L’ONG Mami Doua, qui vient fraîchement de s’implanter au Burkina Faso, prévoit l’ouverture de ses bureaux à Ouagadougou d’ici janvier 2026, afin de renforcer sa présence sur le terrain. Ses domaines d’intervention incluent, entre autres, la formation et le financement de microprojets, le soutien à l’emploi des jeunes, ainsi que la promotion de l’autonomie économique.
Pour Ange Martin Nébié, membre de l’ONG, la mobilisation autour de Faso MÊBO est une manière d’allier patriotisme et action concrète :
« Nous sommes venus ce matin prêter main forte aux équipes de Faso MÊBO. Certains jeunes chargent le ciment, d’autres nettoient les pavés. C’est un acte de solidarité et de responsabilité envers notre pays », a-t-il confié.
Ils étaient plus d’une cinquantaine de jeunes volontaires à participer à cette activité de terrain, traduisant ainsi l’engagement croissant de la jeunesse burkinabè pour un développement endogène et participatif.
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