Soutien au Capitaine Ibrahim Traoré : la CNAVC appelle à un grand meeting de résistance patriotique le 30 avri.
La Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC) a animé une conférence de presse, ce lundi 28 avril 2025 à Ouagadougou. Cette rencontre visait à dénoncer les ingérences étrangères et à appeler le peuple burkinabè à un sursaut patriotique. Selon Honoré Samandoulougou, président du mois et porte-parole de la CNAVC, la géopolitique mondiale connaît actuellement « un tournant décisif », caractérisé par l’émergence d’un monde bipolaire, une prise de conscience générale des peuples particulièrement ceux de l’Afrique et une affirmation accrue de la souveraineté des États. C’est dans cette dynamique que l’Alliance des États du Sahel (AES) et particulièrement le Burkina Faso, ont choisi d’assumer pleinement leur souveraineté dans tous les domaines de la vie nationale.
Cependant, cette orientation politique suscite, selon la CNAVC, la panique au sein des puissances impérialistes. Honoré Samandoulougou a dénoncé des tentatives de déstabilisation répétées, illustrées par des manipulations sur les réseaux sociaux, des menaces directes contre les dirigeants burkinabè, ainsi qu’un « assaut verbal et politique » venu notamment des États-Unis.
Il a fustigé les propos du commandant de l’AFRICOM, Michael Langley, les qualifiant d’ingérence « inacceptable » dans les affaires internes du Burkina Faso. S’appuyant sur l’histoire récente de l’Afrique, notamment l’assassinat de figures emblématiques comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore la chute de Mouammar Kadhafi, la CNAVC a appelé à la vigilance et à la résistance. « C’est pourquoi conscient de ces réalités historiques, nous abordons cette révolution, initiée par le Capitaine Ibrahim Traoré, en peuple averti », a martelé Samandoulougou.En guise de réponse collective, la Coordination appelle à un grand rassemblement populaire ce mercredi 30 avril 2025, dès 8h00, à la Place de la Révolution de Ouagadougou.Pour conclure, la coordination a notifié que ce fut son souhait de voir le capitaine Ibrahim Traoré porter le flambeau de la révolution.
Aujourd’hui, il est de leur devoir en tant que Burkinabè, de se positionner comme le premier bouclier autour de lui, s’ils veulent continuer à mériter l’héritage révolutionnaire légué par l’Afrique et le monde entier.
Cercle Info.Net
