Le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, s’est rejoui du fait que le Système des Nations unies s’inscrive dans la vision enclenchée par les Etats du Sahel #AES dont fait partie le #Burkina.
Il s’est nĂ©anmoins Ă©tonnĂ© de voir que les Nations unies ont diffusĂ© un communiquĂ© incriminant les forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© engagĂ©es dans la lutte contre l’hydre, les accusant d’exactions civiles.
« Depuis 2015, les terroristes sont ici, pas une fois le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral n’a fait un communiquĂ© de compassion. Comment une armĂ©e que nous avons mis en place pour protĂ©ger nos citoyens peut encore s’en prendre aux mĂŞme citoyens », a-t-il relevĂ©.
Cette rencontre a été l’occasion pour le Chef du Gouvernement de rappeler et de condamner le néocolonialisme.
« Ce que nous refusons, c’est la vision nĂ©ocoloniale. VoilĂ pourquoi, nous avons quittĂ© la #CEDEAO et pourtant nous avons tous crĂ©Ă© la Ecowas – Cedeao . Avant de quitter la CEDEAO, j’ai mĂŞme dit que nos pays ont existĂ© avant la CEDEAO donc nos pays peuvent vivre sans la CEDEAO. Nous sommes en train d’observer l’ African Union, si elle se comporte comme la CEDEAO nous allons la quitter et mĂŞme l’#ONU n’est pas exclue », a-t-il indiquĂ©.
Et le Premier ministre a ajoutĂ© que : « Nous avons vĂ©cu avant la colonisation sans rapport avec l’#occident, et on vivait bien. Un pays comme la #ThaĂŻlande n’a jamais Ă©tĂ© colonisĂ©, un pays comme l’Éthiopie n’a jamais Ă©tĂ© colonisĂ© mais ils vivent bien. Au contraire, ce sont les Occidentaux qui sont venus nous entraĂ®ner dans des labyrinthes Ă ne pas en sortir. C’est pour toujours nous maintenir sous l’Ă©teignoir ».
Selon lui, il n’y a rien qui va arrêter le Burkina Faso dans sa lutte pour la préservation de son intégrité territoriale et pour son développement.
“Celui qui ne se voit pas dans cette optique, nous ne pouvons pas collaborer ensemble. Ceux qui veulent aller dans notre sens nous sommes d’accord parce qu’après tout, c’est l’intĂ©rĂŞt de notre pays’’», a-t-il dĂ©clarĂ©, avant d’affirmer qu’il se pourrait que bientĂ´t nous quittions les institutions financières pour Ă©voluer en fonction de nos propres moyens.
“Depuis 1960, on parle d’aide et on n’a pas Ă©voluĂ©, on n’a pas bougĂ©. Il faut remettre les choses en cause. On parle d’aide au dĂ©veloppement, d’aide Ă la coopĂ©ration et on n’a pas avancĂ© depuis 1960, il faut questionner cette forme d’aide “, a-t-il expliquĂ©.
DCRP/ Primature du Burkina Faso