LA COORDINATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE  DU BURKINA SOUTIEN LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION DU BURKINA DU MALI ET DU NIGER SUR LEURS RETRAITS DE LA CEDEAO 

LA COORDINATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE  DU BURKINA SOUTIEN LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION DU BURKINA DU MALI ET DU NIGER SUR LEURS RETRAITS DE LA CEDEAO

Déclaration liminaire des organisations de la société civile

 

31 janvier 2024

Mesdames et messieurs les journalistes et homme de presse,

Au nom des organisations de la société civile membres de la coordination qui accompagne la dynamique de la transition, je vous remercie de votre présence à la présente conférence de presse qui vise à partager avec l’opinion publique des informations majeures relatives aux dernières décisions majeures prises par les trois pays membre de l’AES.

Avant tout propos, je vous prie d’observer une minute de silence en la mémoire de nos forces de l’ordre qui ont fait le sacrifice suprême en protégeant la patrie.

Je vous remercie

En vue de lutter efficacement contre le terrorisme et assurer la paix et la sécurité, les trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont connu l’arrivée au pouvoir de trois hommes d’Etat engagés résolution à combattre l’hydre terroriste dans leurs Etats respectifs et dans la zone des trois frontières qui constitue l’épicentre des attaques. Ces trois présidents à savoir le Capitaine Ibrahim TRAORE au Burkina Faso, le Colonel Assami Goïta au Mali, et le Général Tchiani au Niger ont entrepris des actions fortes qui visent à long terme la refondation de nos Etats et assoir les bases d’une souveraineté absolue. Parmi ces actions on peut citer entre autres :

La décision des trois pays de rompre les coopérations militaires avec la France, État impérialiste ;

La diversification des partenariats militaires et économiques pour lutter efficacement contre le terrorisme ;

La rupture de certains accords coloniaux non productifs pour nos Etats ;

L’engagement de processus de refondation de leurs Etats pour une souveraineté véritable.

Mesdames et messieurs les journalistes et homme de presse,

Conscient que la lutte contre le terrorisme ne peut se faire dans la Bande sahélo sahélienne sans une collaboration sincère et souveraine des Etats, ces trois pays ont créé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) le 16 septembre 2023. Cette alliance conclue entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, constitue un pacte de défense mutuelle pour aider à contrer d’éventuelles menaces d’agression armée. Elle constitue pour nous, un véritable instrument souverain de lutte cordonnée contre le terrorisme dans un contexte où les organisations dites internationales sont indifférentes à la souffrance des peuples sahéliens martyrisés.

Toujours fidèles à leurs engagements et à la vision de faire de l’AES, une organisation véritablement souveraine, les trois chefs d’Etat ont pris l’engagement historique, le 28 janvier 2024 de se retirer de façon conjointe, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision intervient après plusieurs maladresses de la CEDEAO notamment :

La suspension continue des trois pays en transition ;

La sanction inhumaine infligée au peuple frère du Niger ;

La tentative d’agresser le peuple du Niger ;

La soumission flagrante des dirigeants de la CEDEAO aux grandes puissances et à l’exe pays colonisateur ;

Le déphasage des actions de la CEDEAO avec la volonté des peuples.

Mesdames et messieurs les journalistes et homme de presse,

Au regard de ce qui précède, nous, organisation membre de la Coordination des organisations de la société civile, apportons notre absolu soutien au chef d’Etat du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour non seulement la création de l’AES, mais aussi pour la décision courageuse et historique de se retirer purement et simplement de la CEDEAO. Ahmadou Kourouma disait « Quand on refuse on dit non », Nos chefs d’Etat ont alors dit non à ce que l’on se doit de qualifier de syndicat de chef d’Etat contre la volonté des peuples.

Ces décisions emblématiques prises ne sont pas du goût des détracteurs internes et externes. Des manœuvres de désinformation et de dissuasion sont déjà orchestrées pour décourager le peuple résolument engagé. Pour preuves, nous enregistrons des séries de tentatives d’atteinte à la sureté de l’Etat et des communications perfides tendant à prédire l’apocalypse pour ces Etats qui ont osé prendre leur destin en main.

Nous invitons alors les peuples de l’AES particulièrement celui du Burkina Faso à rester vigilant et à prendre toutes les dispositions utiles pour faire barrage contre tout tentative de perturber la dynamique en cours. Aux autorités coutumières et religieuses, nous leur demandons de se mobiliser pour la cause de la Transition comme ils l’on toujours fait quand les intérêts fondamentaux de la patrie étaient en jeux. Le Capitaine Ibrahim TRAORE est en mission pour nous et le peuple burkinabè dans sa diversité doit lui apporter tout le soutien nécessaire pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est assignés.

Vive le Capitaine Ibrahim TRAORE

Vive la Transition

Vive le Burkina Faso

Je vous remercie.

 

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